Socrate énonce : le temps est la seule chose au monde que n’importe qui connaît et éprouve. On ne peut ni le voir, le sentir, le toucher, le diriger, le modifier, le définir. Il devrait être interdit d’en parler.
Dans les hauteurs du mouvement de la Vie, la Sérénité serait-elle monotone ? De telle sorte que le ‘moi’ décide de connaître les péripéties, les frénésies des profondeurs terriennes ! Le manque de variétés, sans imprévus, sans surprises l’ennuie. Aussi, après réflexion, l’individualité part à la recherche d’égos semblables et différents à la fois.
La descente s’entreprend dans le cocon douillet d’une intermédiaire capable de le transmettre dans une futuriste atmosphère. Neuf mois nécessitent sa complète élaboration. Il éprouve sa fabrication d’organisme de chair et de sang en tête à tête.
La mort fascine depuis toujours ! De tout temps, l’Homme veut connaître les mystères de l’extinction de vie.
L’arrêt de la réalité temporaire donne lieu à de nombreuses recherches anthropologiques. Sciences des caractéristiques physiques, sociales, politiques, religieuses, culturelles de l’être humain.
Pour ce faire sont étudiés les rites funéraires des diverses coutumes, se référant à la fin définitive de l’existence du terrien. Ce qui lui fait dire que le concept de mort est opposé à celui de la vie de tout vivant : humain, animal, végétal ou d’un organisme biotique.
Le Nouveau Monde arrive… Parmi les spectateurs, j’observe, assise confortablement dans un fauteuil. Le rideau se lève sur des jeux de scène. Les comédiens endimanchés se meuvent dans le décor quotidien. Ils se croisent et jouent le rôle qu’ils s’attribuent au cours d’échanges que ce soit à l’occasion de réunions familiales, amicales ou sociales.
Chacun y va de sa voix pour se faire entendre dans des propos de tous genres. Souvent coléreux, convaincants, insistants ou bien intelligents, compréhensibles, pondérants.
Une cacophonie peut s’élever, s’ébruiter dans les environs. Tout comme une harmonie enveloppe l’entourage et se diffuse au-delà.
L’orchestration matérielle infinie de la Vie.L’existence s’exprime chaque seconde en un mouvement sans aucune discontinuité. Elle se modifie au gré des rencontres, des événements proposés, des fluctuations du temps. En vertu des variations, elle change de couleurs et de formes. L’actualité n’a jamais les mêmes expressions puisque le nouveau se présente à chaque instant dans le perpétuel.
L’Homme est un être fini dans son apparence physique limitée. Il s’incarne sur une des planètes des univers qui ont une surface bornée. Les scientifiques examinent l’infinité de l’espace. Ils posent la question, »l’infini constitue-t-il une dimension de la réalité ? » La physique fait renaitre l’illimité à travers plusieurs aspects de l’infiniment grand ou petit. Ces théories modernes se développent dans l’étude de la cosmologie quantique.
Saviez-vous que la saga des calendriers gère notre temps ? Il y a quelques mois, au cours d’une conversation avec une amie éthiopienne, j’appris que son pays était en l’an 2012. Ma surprise me figea l’espace d’un instant dans l’étonnement. Le cours du temps n’est pas le même pour tous.
La poursuite de renseignements dont elle me faisait part me remit dans le mouvement du partage, laissant de côté, cette nouvelle insoupçonnée. Aujourd’hui, en cette fin d’année, j’introduis dans ma conception de période, cette information reçue quelques jours plus tôt. L’occasion de ce changement m’amène à l’approfondir.