L’Énergie de l’Automne

Lénergie-de-lautonne
L’énergie de l’autonne

L’Énergie de l’Automne. La danse de la Terre autour du Soleil détermine la valse des saisons. Accueillons la nouvelle « l’automne » ; troisième état dans le calendrier quaternaire de notre planète. 

Grand retour vers l’intimité des profondeurs intérieures ; l’automne revêt la Nature de couleurs flamboyantes ; les verts deviennent jaune, orange, rouge, ocre ; ces tonalités offrent une éclatante beauté durant ces trois mois de transformation. 

À chaque transition ; nouvelle adaptation afin de trouver l’harmonie permettant de dépasser nos réalités. Les saisons sont diversement représentées dans les arts ; dans les archétypes symboliques ; dans les mythologies ; les croyances et folklores ; nous autorisant à « tendre vers… ».

Dionysos-Bacchus ; Dieu des vendanges

Dionysos ; divinité grecque ; prénommée Bacchus chez les Romains. La complexité infinie du personnage se traduit dans la multitude des noms qui lui furent donnés. Il descend de Jupiter (Grec) — Zeus (Romain) et de Sémélé ; fille mortelle de Cadmos et d’Harmonie. Sémélé ; en recevant son amant divin dans tout son éclat ; est foudroyée. L’enfant à naitre ; fut soustrait du corps maternel consumé par la foudre ; il achève sa maturation dans la cuisse de son père Jupiter-Zeus.

Mythe naturiste :

La Terre-Mère ; fécondée par l’éclair Céleste donne prémices à la Vie qui jaillit de ses entrailles. Jadis ; la foudre symbolisait l’embrasement du Ciel dans la Terre. La double gestation renvoie à l’initiation : naissance, mort, renaissance ; Dionysos-Bacchus bénéficia des attributs de cette binaire maternité ; de sortir de la cuisse de Jupiter-Zeus, emblème de la Force.

Dionysos
Dionysos

Dionysos épouse Ariane ; déesse de la végétation des arbres. Des motifs dionysiaques évoquent l’alliance du couple divin ; l’union du Dieu dévoilant ses secrets à l’initié ; les fresques entourant la grande salle de la Villa des Mystères à Pompéi représentent les tableaux principaux de mystagogie.

Divinité de la vigne, du vin, des fruits ;

Dionysos est aussi le principe de la fécondité animale et humaine. Dénommé Phallen ou Phallénos ; il occupe une place importante par son phallus lors de processions ou de fêtes. Au regard de son culte ; il est le dieu de l’affranchissement ; de la suppression des interdits ; des tabous ; des défoulements ; de l’exubérance.

Les Enfers ; royaume des morts dans la mythologie grecque ; Dionysos y retire sa mère Sémélé pour l’introduire dans le séjour des immortels. Il est considéré comme libérateur des enfers et conducteur des âmes. Sa descente au pandémonium* ; pour des passages périodiques ; symbolise l’alternance des saisons, du décès ; de la résurrection ; ce qui correspond à la trame des déités mortes et ressuscitées commune aux religions. 

Le culte dionysiaque 

En dépit de ses perversions ; l’engouement dionysiaque témoigne des essais que fait l’humanitude ; se déprendre des limites terrestres dans ses explorations maladroites ; abaisser les barrières qui la séparent de sa Divinité. Dionysos matérialise l’effort de la sublimation du vivant jusqu’à l’extase ; il synthétise l’histoire d’une évolution.

Avant lui ; il est dit ; deux mondes ; deux races ; le divin et l’humain ; les dieux et les hommes ; il introduit le mortel dans la sphère céleste et le transforme en dieu. Son mouvement est capital pour le spiritualisme ; grâce à lui ; l’idée s’est faite de l’apparenté surnaturelle.

S’il conduit sa Mère-Terre des enfers en l’Olympe ; est-il possible de penser qu’il permettait à tous les terriens d’accéder à l’immortalité ? Dionysos en devient-il un des symboles ? 

Tout fervent de Dionysos aspire à sublimer sa personnalité par l’extase ; se mettre en union intime avec sa Divinité intérieure ; son Être de Lumière, comme j’aime à l’appeler.

Dionysos évoque les forces obscures surgissant de l’inconscient ; il préside aux déchainements que provoque l’ivresse et s’empare de ceux/celles qui s’y enivrent ; que ce soit dans l’alcool, les musiques ; les danses ; les drogues ; la démesure de ne pas avoir honoré l’authenticité comme il convient. Il est créateur d’illusions et auteur de transformations en offrant la conscience de l’Énergie de la Vie ; émerger des contraintes ou de limites ; facteur évolutif ou involutif de la personnalité.

Le rythme de l’existence est scandé par la succession de saisons ; de phases lunaires ; de cycles de développement que sont la naissance, la croissance, la maturité, la dégénérescence. 

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Les quatre saisons

Sommes-nous des fourmis ou des cigales  

En étudiant l’interaction des saisons ; nous nous harmonisons avec les forces cosmiques qui se présentent à nous durant les périodicités consécutives d’activité-travail, de repos-sommeil ; correspondant à la naissance, la croissance, la maturité, au déclin de l’existence humaine. 

Le printemps de la vie ; naissance ; l’être grandit, les fleurs bourgeonnent en nombre ; croissance en été ; sera-t-il triomphant ou laborieux ? Par ignorance des lois ; les parents ne peuvent remplir leur rôle d’éducateur-accompagnateur ; de constat ; peu de gens laissent éclore leur potentiel intérieur. Cependant, il participe à la modification collective par son travail et ses fruits matériels ; sont-ils pour l’épanouissement de la communauté ou pour le bien individuel ? Ensuite ; viens l’automne ; maturité ; la vitalité corporelle diminue ; l’humanoïde ne peut plus faire face aux multitâches ; aller à l’essentiel ; évite la déperdition d’énergie ; un choix s’impose ; s’intérioriser afin de privilégier l’Être à l’avoir ; renoncer au paraitre ; à l’indispensabilité des profitabilités en tous genres. 

Cette phase automnale ; bien vécue ; est une période d’intense rayonnement ; les récoltes emmagasinées ; l’Être peut les redistribuer par la transmission de ses connaissances ; sa manière d’Être. Dans l’antiquité ; les vieillards étaient des Sages ; ils diffusaient leurs intimes moissons ; les greniers vides ne peuvent transmettre la plénitude ;

L’avare ne peut offrir la richesse ni l’inconscient prodiguer la Sagesse. 

Sommes-nous des fourmis ou des cigales qui ont gaspillé en futilité ; non plus rien pour l’hiver ; allons-nous devoir frapper à la porte de nos amies les fourmis ; qui par leur labeur ont su recueillir les trésors de l’invisible ? Elles ont laissé épanouir leurs germes ; de conséquence ; elles n’auront pas en fin de vie ; hiver ; des sentiments de souffrance d’abandon ou d’inutilité ; elles perçoivent le merveilleux inapparent ; se prépare à traverser le pont des deux rives qui mène à l’Amour, à la Sagesse ; elles offrent aux hiérarchies divines la Beauté de leur Soi accompli lors des transformations d’odyssées terriennes. Cette transhumance leur ouvre les portes du Paradis ; état de fusion avec les divinités.

Mickaël ; archange de l’automne

Mickael
Mickael

Sous ses impulsions ; des légions d’esprits de la Nature s’affairent à un travail spécifique. Mickaël est matérialisé portant une balance dans une main, une épée dans l’autre ; sous son pied ; se trouve la figuration des instincts inférieurs humains. 

Archange du Soleil ; Mickaël représente l’Amour-Vie-Lumière ; offre à chaque vivant, une alliance ; si elle s’accomplit dans l’acception fusionnelle ; elle ‘’mène haut’’ les récepteurs. Jamais plus ; ils connaissent l’obscur puisque la flamme brule en permanence dans leur cœur ; à tout moment ; ils peuvent se diriger avec l’assistance de ce guide ; qui aide à traverser certaines zones d’opacité. Il les conduit sur leur chemin ; dépassent les obstacles ; produisent leurs réalisations souhaitées. 

C’est le moment des récoltes

Mickaël nous aide à en dresser le bilan ; il n’est ni quantitatif ni extérieur ; c’est le compte de l’équilibre intérieur symbolisé par la balance de justice. La déesse Maat, en Égypte, pesait les âmes lors de leur sortie terrestre. Le cœur du défunt était placé sur un plateau, une plume d’autruche sur l’autre. Chaque automne, nous évaluons consciemment ou non cette mesure ; qui nous prépare au ‘’grand passage’’. C’est le résultat de l’année écoulée ; nous avons semé au printemps ; en été la croissance s’opère par l’enrichissement de nos attentions afin de bénéficier de nos forces intérieures pour passer l’hiver au chaud dans notre intime. Avons-nous su ; rectifier nos conduites inadaptées en comportements constructifs ; sublimer notre nature inférieure en des créations nobles ? C’est l’enseignement de Mickaël : mourir à notre nature restreinte pour naitre à notre divinité.

La Balance

Personnification de l’équilibre, de la justice, de la conciliation, du jugement équitable, de la mesure ; de la prudence ; sa fonction correspond à la « pesée des actes ; bons ou mauvais » ; associée à l’épée ; analogie de vérité. Les deux plateaux représentent l’obscur, la lumière ; le yin, le yang. Sa flèche ; lorsque les deux supports sont au juste milieu (équinoxe) ; symbolise l’invariable centre ; figuré par la grande et petite ourse que la Chine ancienne nommait ‘’la balance de jade’’. Elle est l’équilibre des forces naturelles ; des choses ; du temps ; du visible ; de l’invisible ; conformité entre le corporel et le spirituel ; le ciel/la terre ; le non manifesté/le manifesté ; c’est le retour à l’unité au-delà des conflits. Point de convergence ; du rayonnement autour duquel tout oscille ; univers d’affinement symbolisé par l’air. 

En astrologie ; la balance ; signe d’air ; astre gouvernant Vénus ; en grec Hespéros ; règne sur les jardins, les fleurs, la vénusté. L’adepte doit vaincre la paresse ; l’indécision pour développer son besoin d’harmonie et de beauté. Saturne y est en exaltation ; mal inspecté ; l’équilibre se rompt ; le signe bascule vers le scorpion.

Élément Air

Un des quatre composants avec la terre, l’eau et le feu ; qui est considéré avec l’air comme élément actif, masculin ; contrairement à la terre et l’eau estimées passives, féminines  est le symbole de la spiritualisation ; associé au vent, au Souffle ; il représente le monde subtil ; selon les Chinois « le Souffle nécessaire à la subsistance des Êtres ». Dans la mythologie hindoue, Vâyu ; souffle vital, cosmique, s’identifie au Verbe ; réputé comme purificateur. L’air est la voie de communication entre le ciel et la terre ; l’envol, vers la liberté d’un être lourd, confus qui devient léger, clair et vibrant par son écoute intérieure.

L’épée

Associée à la balance ; elle se rapporte à la justice ; elle sépare le bien du mal ; frappe le coupable. L’épée s’identifie à l’axe de la balance ; en Chine ; elle symbolise le pouvoir impérial ; chez les Scythes ; l’axe du monde ; l’activité céleste. C’est la lumière ; l’éclair ; la foudre d’Indra. L’épée de Vishnu ; flamboyante ; a une identique valeur comme exprimé dans le Bodhisattva ; combat pour la conquête de la connaissance ; libération ; l’épée tranche l’obscurité de l’ignorance ou le nœud de l’enchevêtrement. 

Dans les traditions chrétiennes ; attribut martial : guerres saintes ; emblème royal ; arme noble appartenant aux chevaliers ; bravoure, puissance ; possède un double aspect ; destructeur : injustice, malfaisance ; constructeur : établit la justice, maintient la paix.

L’apocalypse décrit une épée à deux tranchants sortant de la bouche du Verbe ; symbole de la parole. 

Aphrodite-Vénus

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Aphrodite venus

Déesse grecque et romaine ; charme ; séduction ; sensualité ; beauté ; l’idéal féminin.

Dans l’Iliade ; Homère la voit enfant de Zeus et de Dioné. Pour Hésiode (poète) ; elle est née de l’écume fécondée par les organes sexuels d’Ouranos, que Cronos avait tranchés et jetés à la mer. Femme ; née des vagues ; elle serait une des premières déesses. Platon distingue deux Aphrodite, l’une ; fille d’Ouranos ; prénommée Uranie ; noble sylphide de l’Amour pur ; l’autre de Dioné ; Pandémos ; démon de l’amour vulgaire. 

Flora ; romaine ;

Était l’Être mythique des champs, des jardins, de la fécondité, de ce qui s’épanouit ; des fêtes lui étaient consacrées : les Floralia. Vénus était une déesse semblable ; son assimilation à Aphrodite lui donne l’officialisation ; elle personnifie la beauté féminine ; des temples lui sont dressés ; des célébrations organisées ; Vinatia priora (23 avril) ; les Veneralia (1er avril). Avec le temps ; le culte se développe.

En astrologie ; Vénus ; planète des valeurs ; des désirs ; des sens charnels : érotique, séduction ; . Elle représente l’amante ; celle qui initie l’homme à la sexualité afin d’éveiller sa force puissante créatrice ; donne le ton sur les attitudes envers l’amour et les relations sociales.  

Hadès-Pluton 

Seigneur des enfers ; Hadès Dieu grec ; prénommé Pluton chez les Romains ; fils de Cronos, frère de Zeus, de Poséidon. Dans le partage des mondes entre cette fratrie ; Hadès-Pluton reçoit l’univers souterrain ; Zeus ; celui du Ciel ; Poséidon ; la Mer. 

Hadès-Pluton règne sur les morts assistés de démons auxquels il impose son autorité ; il empêche ses sujets de sortir de son domaine ; s’indigne du détournement de ses proies. Il n’est apprécié ni des mortels ni des dieux. 

Il tombe amoureux de Perséphone ; répugnant à voir cette tendre jeune fille enfermée pour l’éternité dans les enfers, Zeus interdit ce mariage. Hadès-Pluton l’enlève ; Zeus le somme de rendre Perséphone à sa mère Déméter ; trop tard ! Hadès lui a fait manger une graine de grenade qui la lie au royaume des ténèbres ; Perséphone devient semblable à son époux : cruelle. 

En astrologie

Pluton incarne la Force qui préside aux grandes mutations ; icône radicale de la reconstitution sur de nouvelles bases ; rejetant les éléments nuisibles, superflus, son influence s’avère bénéfique ; car animée d’un sentiment de justice malgré son aspect immoral. Pluton ; prince des ténèbres ; symbole des profondeurs archaïques de la psyché, de nos obscurités intérieures : mort, sexe, secrets, pouvoir, transformation. Par sa dimension positive d’analyse ; Pluton ; offre l’opportunité de prendre conscience de nos caractéristiques sombres qu’ils soient réels ou inapparents ; permettant les réajustements indispensables à notre évolution.

Cette planète fut découverte en 1930 ; à cette époque ; elle se positionnait dans le signe du cancer. 

L’aboutissant

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Hercule

La mythologie apprend à devenir un Être de Lumière ; une Divinité.

À travers les mythes des peuples terriens ; on retrouve l’Initiation de la Sagesse dans des formes différentes.

Fils de Zeus ; Héraclès (grec) — Hercule (romain) ; doit accomplir douze travaux pendant douze années de servitude. Il erre sur la Terre ; sur la mer ; souffre ; triomphe à force de vaillance ; accomplit d’audacieuses tâches. Nombreux sont ses exploits à rapporter ; il va partout même aux enfers ; se mesure aux forces ténébreuses ; parvient à blesser Hadès-Pluton d’une flèche ; obtient la victoire.

Les 12 travaux d’Hercule sont la représentation du passage du Soleil dans les 12 signes du zodiaque ; chaque signe est considéré comme une étape de transformation de la Nature au cours de l’année. Le disciple traverse tous les signes ; lutte en lui-même ; pour acquérir les vertus ; il renait de ses cendres. À l’équinoxe d’automne ; 23 septembre 2018 ;

les forces de Vie pénètrent dans la Terre.

Le commun ; durant cette saison ; trouve en lui le courage de surmonter les influences de la disparition qui prennent possession de la Nature ; « mourir pour vivre » ; c’est transcender son individualité inférieure pour sublimer sa divine entité, en dépassant tout ce qui ramène l’humain au rang d’animal. 

Descendons dans nos profondeurs avec les atouts que nous avons récoltés durant les mois précédents ; notre introspection éclairera les ténèbres intérieures.

Soyons ; les fourmis qui vont à l’Essence Ciel ; nous aurons l’occasion d’en faire cadeau à notre entourage lors des fêtes de fin d’année. 

Observons la voûte étoilée qui scintille dans la durée ; jusqu’au 21 décembre (solstice d’hiver ; le Soleil aura atteint sa déclinaison la plus basse).

* pandémonium ; capital imaginaire de l’enfer.

Channel des Maîtres Akahasiques

Marie Pierre AUBERT Thérapeute Holistique

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Marie-Pierre-Aubert

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